Les 4e et 5e Batterie du 485e G.A.A
« Livre 3: Notre vécu en Algérie »
(extraits)
Les 4e et 5e Batterie du 485e G.A.A., du 2/24 R.A, par les colonels Garreau et Boyez, et leurs hommes.
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Les 4e et 5e Batterie du 485e G.A.A., du 2/24 R.A se sont essentiellement reconverties, dans des actions d’infanterie en Algérie. Elles ont connu le crapahut et la fatigue. Elles vont se trouver au cœur de la guérilla. Des appelés risquèrent chaque jour leur vie, comme tant d’autres militaires sur ce territoire, à la recherche et la poursuite de rebelles dans l’ouest Algérien.
En restant au niveau des activités strictement militaires, ces chapitres révèlent nos occupations à 20 ans dans le djebel, « au service de la nation ! ». Chaque jour, ou presque, amenait son lot de peines et de risques. Ces chapitres constituent une unité.
Il y eut divers combats, mais l’un d’entre eux a plus marqué les soldats, c’est le dur combat qui s’est déroulé dans le Fillaousène, le 15 juillet 1956, où le 2/24ème RA déplore 10 tués, dont trois à la 5ème Batterie, les rebelles perdent plus de soixante des leurs.
Ces chapitres décrivent la vie quotidienne des militaires français en divers postes ou fermes, comme les diverses actions sur le terrain
Les militaires de la 4e et 5e batterie du 485e GAA, comme la plupart des soldats en Algérie, ont connu de bons moments (camaraderie), mais aussi des moments pénibles au cours de leur séjour, en se frottant à une guérilla de plus en plus organisée.