« SOLDATS DANS LA GUERRE
D'ALGERIE »
(extraits)
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Quel que soit le pays, les qualités de tout responsable politique ne se mesurent-elles pas à ses capacités d’assumer ses responsabilités ?
Pourquoi le grand public n’aurait-il pas connaissance de la liste de tous les prisonniers du FLN disparus et de ceux qui sont revenus soit libérés par le FLN soit par évasion ? Ces informations officielles doivent-elles encore rester confidentielles ?
Pourquoi nos élus et le gouvernement ne paraissent-ils pas décidés à savoir où sont nos prisonniers disparus? La nation a su nous trouver pour nous expédier en Algérie, mais elle n’a pas su nous ramener tous dans nos foyers ! Quelles recherches a-t-elle vraiment faites dans cette direction? A ma connaissance, la page fut, volontairement, et trop rapidement tournée ; c’était pourtant bien plus noble, et respectueux, de les retrouver et de les ramener à leur foyer « morts ou vifs » ! que de les laisser à leur triste sort ou de feindre de les ignorer !
Pourquoi les familles de soldats français prisonniers
du FLN et disparus en Algérie reçurent-elles faussement et
systématiquement des avis, exemple (décédé
/ jugement le 15-01-1964) sans avoir la preuve de leur décès
!
Pourquoi tous les ex-prisonniers du FLN n’ont-ils pas droit à
la carte du combattant ?
Pourquoi refuser la qualification de « mort pour la France », aux jeunes qui sont partis sains à l’armée et qui sont revenus malades, puis sont décédés ? Comme simples soldats, ont-ils moins de considération ! Perfidie politique ou de hauts fonctionnaires ?
Pourquoi nos hommes politiques ont-ils tant de mal à reconnaître le choix français des Harkis et à accepter annuellement, un jour, pour honorer la mémoire de tous leurs camarades qui ont laissé leur vie après le 19 mars ?
« L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a fait. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle ». Henri Bergson.
Le vrai problème n’est-il pas dans le déséquilibre universel ? Comment le réduire ? Car ce sont le sous-développement (misère) et l’humiliation (vexations) des peuples en marge de la planète et la prospérité de ses maîtres, chaque jour plus insolente voire plus agressive, qui causent des réactions ! avec (l’éveil de la conscience). Ne retrouvons-nous pas bizarrement les trois principales causes de la guerre d’Algérie ? La vengeance est une réponse contestable car elle appelle souvent une contre-vengeance et des actes terroristes.
La valeur d’un homme d’Etat ne devrait-elle pas se définir par
ses capacités d’accompagner et même d’anticiper les nécessaires
évolutions ?