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(Un extrait du journal réalisé au jour au jour, et heure par heure, au moment du putsch d’Alger du 22 au 26 avril 1961. (p. 137 à 142)
Dimanche 23 avril. A 9 heures, l’équipe des cinq hommes, choisis la veille retourne au 3e Bureau du C.A.A. (Conseil Administratif de l’Algérie). Dans l’après-midi une section sort pour diffuser un discours, composé par le capitaine commandant la compagnie.

15 h30.« Messieurs, j’ai l’intention de vous faire travailler à l’E.M.I. (Etat-Major insurgés), au P.C. (poste de commandement) de Challe ; naturellement des papiers secrets vous passeront entre les mains et je compte sur votre entière collaboration et discrétion. Je vous demande de réfléchir à cette proposition, vous me rendrez une réponse plus tard ».
Le capitaine considérait l’équipe de l’O.P.S (le Bureau Opérationnel Production du Secteur) comme sa propre équipe et de ce fait attendait une réponse positive. Il considérait tous les éléments la composant comme marchant de plein coeur avec lui.

20 heures. Retour de l’équipe à la caserne et discours attendu du général de Gaulle.

20 h30. Réunion de toute la compagnie au foyer qui décide de faire grève en adoptant une attitude passive devant les événements. Un groupe de militaires demande au lieutenant commandant de compagnie en second de prévenir le capitaine que la compagnie ne marche plus avec lui et refuse de ce fait de travailler pour tout ce qui touche à l’action des généraux rebelles. Le capitaine réunit alors toute la compagnie : « Je vous demande de revenir sur votre décision...
 
 

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